« La liberté commence là où l’ignorance finit » (Victor Hugo)
« Yoga et Pandémie » est le sujet de ce blog, commencé dès l’arrivée du coronavirus dans le monde. Alors que plane l’annonce d’une 2ème vague et que, dans certaines régions, porter le masque même à la campagne est obligatoire, j’ai décidé de le publier. D’ailleurs, tout récemment, il y a eu une manifestation à Bruxelles contre les mesures sanitaires prises. Néanmoins, je continue à peaufiner et documenter le prochain blog : « Sexualité après 50 ans : sport, yoga et méditation, pourquoi ? », blog que j’ai dû laisser de côté ces cinq derniers mois.
Synopsis
C’est l’attitude yoga, ou plus exactement la philosophie du yoga, que je défends. Le fait de pratiquer le yoga et d’appliquer ses principes permet justement de prendre du recul par rapport à ce qui se passe. Prendre du recul surtout par rapport aux lavages de cerveau qui nous sont infligés par les médias et la presse. Prendre du recul par rapport aux commentaires des internautes également. Le yoga nous déconditionne et nous dé-formate.
En reprenant une attitude méditative, on devient observateur de ses propres comportements et de ceux des autres. On peut observer ce qui se passe autour de nous sans pour autant sombrer dans la panique, la négativité et le jugement (de soi ou de l’autre). Nous avons tous le pouvoir d’inventer des solutions de vie plus satisfaisantes et créer de nouvelles libertés, en pratiquant l’entraide, la simplicité volontaire, la solidarité et, si possible, en savourant davantage la nature et en restant en mouvement.
Quand on est emprisonné chez soi et en manque d’exercice physique, il est facile de savourer une séance de yoga, de pranayama ou de méditation pour se booster énergétiquement et/ou calmer ses émotions, même si on vit sur une petite surface. Globalement, nous sommes invités à nourrir la meilleure version de nous-mêmes pour appliquer la bienveillance envers soi et envers les autres, malgré le contexte de crise économique, sociale, politique et sanitaire. Car, que nous le voulions ou non, nous sommes tous connectés. Et si de surcroit on lève également nos freins intérieurs, on peut vraiment atteindre nos objectifs et nous laisser guider vers nos ambitions aussi grandes soient elles.
Post-confinement et 2ème vague
Après plusieurs mois de déconfinement, c’est d’une 2ème vague possible que l’on parle pour le moment. Je suis impatiente à l’idée de pouvoir partager mon ressenti, mes expériences, mes réflexions, mon vécu au sujet de cette période exceptionnelle, en publiant ce blog et en redonnant quelques cours de yoga dès la rentrée scolaire 2020. En tous les cas, c’est mon intention, et c’est d’ailleurs le cas. Les cours de yoga viennent de reprendre début septembre.
En mode yoga, comprendre ce qui se passe et activer le bon sens
Rester zen et surtout hyper-vigilante dans mes actions, c’est l’attitude que j’ai adoptée depuis le confinement. L’écriture d’humour noir m’a également permis de m’esclaffer et de laisser divaguer ma créativité pendant cette période que j’ai vécue, tout comme la plupart d’entre nous, comme un challenge.
Ce qui m’a d’ailleurs permis de creuser encore plus profondément en moi-même. Notons tout de même que je vis seule la plupart du temps. Dès le post-confinement, j’ai augmenté le nombre d’heures que je passais dans la nature, notamment pour courir, ensuite pour rouler en VTT dans la campagne et enfin pour jardiner au potager et à la serre. Toutes ces activités sont un support inestimable pour nourrir ma zénitude et amplifier ma joie de vivre. Et je n’oublie pas la lecture de romans en pleine nature, qui m’a aussi permis de me distraire et de me ressourcer au calme.
Pour comprendre le virus, d’abord, les mesures prises par le gouvernement, ensuite, et enfin pour pouvoir agir en conséquence constructivement sous le régime du confinement puis du post-confinement, j’ai passé des heures à écouter des médecins, des virologues, des sociologues et des alerteurs de différents pays sur Youtube. Youtube, qui reste pour le moment encore un média moins censuré.
Tandis que la peur distillée amplifie ou révèle des comportements particuliers, bien distincts chez certaines personnes, j’ai simplement refusé de céder à la panique et, surtout, j’ai activé le bon sens. Faire des stocks de papier toilette ou de nourriture, ce n’est pas mon truc du tout.
Pratiquer le yoga et la méditation n’est pas seulement bénéfique, ce fut pour moi indispensable, alors que nous devions limiter nos sorties, nos promenades, nos escapades. La pratique du yoga et surtout de la méditation m’a permis de créer un sentiment d’ouverture en moi-même, même en vivant sur de petits espaces. D’ailleurs, notons que l’enseignement du yoga en prison commence à avoir son succès dans certains pays. L’activation de la circulation du chi, tout comme en acupuncture, permet également la libre circulation de l’énergie vitale qui nous rend plus détaché et prêt à faire face à certaines situations. Avec un corps plus relax, l’esprit est plus libre de travailler. Il peut être plus créateur et ouvert pour prendre de nouvelles décisions et agir en conséquence. Les postures génèrent de l’énergie, d’une part, et une fluidité dans le corps, d’autre part. On se sent plus fort, plus zen, plus fluide, plus centré et surtout plus ouvert et donc plus tolérant. Et pour être encore plus constructif, la méditation permet d’accéder au subconscient et à l’inconscient, pour encore mieux gérer nos émotions et/ou comportements passés et en tester, explorer de nouveaux.
Une « stratégie de choc volontaire » qui perdure : la peur
« On va travailler nos cerveaux sur l’émotion : les morts, les brancards, les enterrements où on ne peut pas être, la peur, la psychose, les chaînes de radio (et d’information) en continu, continu, continu… les morts… On installe une psychose, on nous confine, ça évite d’autres problèmes, de se retrouver, de discuter, de manifester, de faire grève ! » (Monique Pinçon-Charlot, sociologue)
Ce climat de peur perdure depuis mars. Or les émotions que chacun vit sont différentes en fonction de notre propre vécu et de nos propres conditions de vie. Nos émotions sont le reflet du « paysage » qui se trouve à l’intérieur de nous-mêmes. Du coup, chacun vit cette pandémie covid-19 bien différemment.
N’ayant pas de TV, je suis protégée et reçois les mises à jour avec un léger retard. Je peux chaque fois prendre du recul et faire le point par moi-même. C’est le cas de toutes les personnes qui vivent sans télévision.
Ambiance chez les internautes pendant le confinement et le déconfinement
Pendant ce confinement, les réseaux sociaux ont eu plus de succès. À défaut d’avoir des liens physiques ou des conversations en face à face, au moins, nous rencontrions des voisins, des amis, virtuellement. En tant que modératrice d’un groupe gembloutois, qui a dépassé le nombre de 15 000 membres, j’ai eu un peu plus de fil à retordre. Tout en modérant le groupe, j’ai coordonné la diffusion d’infos pour résoudre des petits soucis et répondre à des demandes, principalement dans ma rue. Ce fut un vrai plaisir de pouvoir rencontrer et aider des voisins… virtuellement.
Les internautes actifs, dont moi-même du moins pendant le confinement, ont tous pu observer des propos au vocabulaire parfois virulent. Les états d’âme du lecteur ou du rédacteur percent à travers les réponses. Les uns se sentent attaqués, les autres déforment les propos ou les motifs de personnes pourtant bien intentionnées. Et certains prétendent voir du racisme là où il n’y en a pas. Il y a aussi les internautes qui s’ennuient et cherchent, à travers des propos non constructifs, à exprimer leur colère et/ou leur désarroi. Il y a même des pseudo-journalistes qui sont atteints par cette peur et cette anxiété distillée et se sentent attaqués dès qu’un commentaire ne valide pas leur mode de pensée. Alors, est-ce par manque d’activité physique que beaucoup ont sombré dans la panique, la peur, la colère ? Moi, je dis que ne pas pouvoir bouger ne favorise pas la circulation des énergies, et que le manque de contact avec des personnes et avec la nature favorise la montée d’un sentiment d’oppression créé par l’atmosphère ambiante.
Encore une fois, la pratique des séquences de yoga, des postures ou de la méditation peut pallier ce problème grâce à une respiration lente et profonde. Le contact avec la nature est aussi une source de zénitude pour ceux qui peuvent l’apprécier pleinement. Le plus laborieux est de pouvoir rester dans cet état. Il est bien écrit dans les textes sacrés : « Yoga comes and goes ».
Tout l’un ou tout l’autre…, l’apparition de donneurs de leçons, de moralisateurs pendant le confinement et à l’aube du déconfinement et l’augmentation de la violence au sein de certaines familles et de certains couples
Comprenons ce qui se passe pendant cette pandémie. L’ambiance inhabituelle qui règne aujourd’hui exerce un effet de levier sur nos tripes et accentue des tendances comportementales et émotionnelles déjà bien présentes en nous en temps normal. Et curieusement et rapidement, ce phénomène fait apparaître de nombreux donneurs/euses de leçons sur les réseaux sociaux, d’une part, tandis que maintes personnes se livrent à cœur joie à la délation, d’autre part. En fait, pendant ce confinement, on peut observer plus clairement qui est qui !
Certaines personnes se répandent abondamment sur Messenger, souvent avec des propos non constructifs, se disant mieux informées et compétentes que M. et Mme tout le monde. Une bonne partie de leur temps, elles le passent à juger et à critiquer, sans aucun égard, les personnes qui ne brossent pas le poil dans le même sens qu’elles. Beaucoup sont persuadées qu’elles détiennent LA vérité. Alors qu’il n’y a pas de vérité, vu que chacun sent, perçoit, vit les choses différemment avec son bagage de vie. La plupart du temps, nos fausses croyances nous jouent des tours. Rester patient devant quelqu’un que l’on sent formaté par son mode de pensée n’est pas facile du tout… Même moi, j’ai eu du mal… Et utiliser l’humour ou l’ironie n’est pas toujours bien reçu, surtout dans cette ambiance de peur. Choisir les personnes avec qui on peut se lâcher est, disons, politiquement plus correct.
J’aime rappeler une phrase qui m’a frappée il y a bien longtemps : « Ne jamais sous-estimer l’intelligence ni les connaissances de M. et Mme tout le monde, et encore moins des patients ». L’auteur de cette phrase est un médecin belge pour lequel j’ai travaillé pendant treize ans à l’Agence Européenne des Médicaments, encore localisée à Londres à l’époque. Je faisais partie de l’équipe de quinze médecins et/ou pharmaciens de la section Pharmacovigilance, qui analyse à la loupe les effets secondaires, de manière hebdomadaire ou mensuelle. Je mentionne cette expérience puisque nous parlons de pandémie dans ce blog.
En parallèle, la violence au sein de certaines familles et de certains couples a donné un surcroît de travail monstre à la police. Sans parler du nombre de couples qui vont procéder au divorce. C’est une catastrophe, un échec pour notre société dite moderne. Le confinement fut et est dur à vivre pour certains (particulièrement dans les maisons de repos), et l’annonce d’une 2ème vague verra grimper les taux de mortalité, tant des entreprises que des individus. Je parle de suicide et non de mort due au covid-19. Cette non-activité crée un grand malaise pour certaines entreprises et chez certaines personnes. Toutes ne tiendront pas le coup…
À l’heure où je finalise ce blog, de la mi-août à début septembre, j’observe encore des propos violents sur les réseaux sociaux. Cette violence n’a rien à voir avec les éléments extérieurs ; elle témoigne d’un stress latent qui sommeille à l’intérieur de beaucoup et que beaucoup ne parviennent pas à évacuer.
Une solidarité incroyable pendant le confinement. Accroître cette solidarité nous soutiendra tous face à notre avenir incertain
À côté des messages au vocabulaire le plus souvent négatif sur les réseaux sociaux, une solidarité hors pair s’est propagée un peu partout en Belgique, et aussi au-delà des frontières, pendant le confinement. Des couturières travaillaient le jour et parfois la nuit pour coudre des masques artisanaux. Certaines communes n’attendaient plus les décisions gouvernementales pour agir et surtout fournir les masques tant attendus par la population. De plus, entre voisins, on s’entraidait plus qu’avant, par des dons et des échanges de matériel, de services. Une générosité inédite s’est développée entre voisins et aussi envers les plus démunis, comme les SDF et les trans-migrants. Dommage qu’il faille se sentir opprimé pour qu’une communauté se crée. Pourquoi ne pas se serrer les coudes dans la vie quotidienne en temps ordinaire ?
Le système d’échange local (SEL), partout présent dans le monde, est une « communauté » bien organisée et réglementée. Le SEL de Gembloux est véritablement une famille, qui m’a d’ailleurs soutenue depuis mon arrivée en Belgique et continue de me soutenir. Appliquer les mêmes principes d’échange de services sans nécessairement faire partie d’un SEL est un atout précieux pour notre avenir à tous, que personnellement j’applique et défends.
Pandémie ou pseudo-pandémie ?
Je ne vais pas débattre de ce sujet. Pour faire simple, je dirais qu’il y a deux modes de pensée bien distincts qui se sont révélés, deux groupes bien observables parmi nous pendant le confinement, et encore pendant le déconfinement.
Un premier groupe comprend les personnes qui se soignent elles-mêmes par une discipline de vie alimentaire et sportive, des soins énergétiques, et qui se focalisent sur la mise en place d’un mode de vie alternatif. Souvent, beaucoup favorisent les pratiques préconisées par le mouvement de la transition. La prise de compléments alimentaires personnalisés peut faire partie de leurs habitudes. Certaines personnes parmi elles font confiance à leur corps, qui traitera le virus à sa façon. Booster leur système immunitaire et guérir les symptômes dès leur apparition par les plantes est leur mantra. Beaucoup mangent une nourriture non seulement saine, mais également vivante, détox et la plus alcaline possible. Ces personnes estiment souvent que certains vaccins sont inutiles, vu que les virus sont en mutation continuelle. Pour elles, la meilleure façon de se protéger contre le coronavirus et les virus similaires qui arriveront dans le futur, c’est d’entretenir un « véhicule » sain, aussi bien organiquement que psychiquement, et de respecter les diverses consignes qui ont été édictées. Consignes qui, d’ailleurs, auraient dû être imposées beaucoup plus tôt.
Ce qui ne veut pas dire que les vaccins de base doivent être ignorés. En fonction de son travail et de son mode de vie, à chacun de se responsabiliser et décider quels vaccins sont nécessaires ou pas. Quant au vaccin du covid-19, malgré que je reconnaisse la présence de ce virus virulent, vacciner les personnes non contagieuses prouverait que nous ne sommes plus libres de gérer notre santé.
La question que certains se posent, c’est notre responsabilité à l’égard de la santé des autres, surtout quand on ignore si on est contagieux ou pas. On pourrait faire des tests, nous prétendre non contagieux alors qu’en fait, on l’est quand même. Nous devrions donc peut-être attendre la sortie d’un vaccin fiable et le tester. Rester vigilant et conscient de la circulation de ce virus jusqu’à la fin de l’année 2020 sans doute, voire plus, est un fait que non ne pouvons pas négliger.
Pour en revenir aux consignes, comme je le disais, je ne vais pas débattre du tout de celles-ci, prises ou pas, appliquées ou pas, ni des sanctions. Je vais juste dire que, pour moi, les consignes n’ont été ni assez sévères, ni assez logiques depuis le début de cette crise sanitaire. Mais surtout, leur mise en application aurait dû démarrer beaucoup plus tôt que mi-mars. J’ai respecté les consignes strictement, surtout pendant le confinement. Quant aux mesures actuelles, il est difficile d’en comprendre les justifications officielles. Les frontières sont ouvertes, les personnes circulent d’un pays à l’autre, et cependant le port du masque est de plus en plus obligatoire partout.
En face, il y a les personnes qui consomment les médicaments comme des bonbons (une métaphore qui parle d’elle-même), qui consultent leur médecin au moindre bobo. Nous savons que beaucoup d’hommes du monde moderne ne savent plus souffrir. Dès la moindre souffrance, une migraine ou une gueule de bois, hop, on prend une aspirine ou une autre médication. Beaucoup parmi eux font confiance aux vaccins et au caractère indispensable des médicaments. Nous savons aussi que l’homme moderne consomme des anti-dépresseurs en masse, nous savons qu’il y a surconsommation de médicaments chimiques.
La vie moderne génère le stress. N’est-il pas grand temps de revisiter notre façon de penser, de consommer les produits et les services, dont les médicaments, et de ralentir ? Respecter notre corps et son rythme au lieu de lui imposer un horaire contraignant ? Chercher des alternatives de mode de vie qui favorisent notre mieux-être à chaque instant ?
Comment agir et/ou réagir… ou pas ? Comment rester en mode yoga ?
Dans ce climat de peur, rester patient et gentil avec les personnes qui ne sont pas en accord avec nous est essentiel et parfois bien difficile. Chacun est sur un chemin de vie différent. Tout le monde a des connaissances et des expériences de vie différentes. Beaucoup essaient en vain de convaincre les autres de leur vision, sans se douter qu’avant le confinement les avis étaient déjà bien partagés.
Et même parmi les scientifiques, les médecins et les virologues, les avis divergent radicalement. Certains parmi eux clament depuis mars que c’est une pseudo-pandémie. D’ailleurs, je suis heureuse d’être nouvelle patiente d’un médecin généraliste atypique depuis début septembre. Vu que je ne vais jamais chez le médecin, ici j’ai entrepris une démarche pro-active tout simplement. Et, quelle ne fut pas ma surprise lorsque en entrant dans la salle d’attente, personne ne portait le masque. Quel bonheur de rencontrer en live ce médecin qui partage les mêmes convictions que moi. Mes convictions sont que notre corps qui regorge de bactéries et de virus a traité ce virus depuis bien longtemps. Porter le masque (non obligatoire) avait tout son sens en mars et avril. Porter un masque qui est actuellement parfois obligatoire a perdu totalement de son sens. Quand vont-ils enfin l’admettre ?
Une note d’humour… noir
Cette motivation si intense de la part de notre gouvernement pour nous maintenir en vie (malade ou pas)… c’est curieux quand même, ne trouvez-vous pas ? Car, en parallèle, la corde se resserre autour de notre cou (taxe, taxe, re-taxe, sur tout et partout, impôts, perte de notre pouvoir d’achat, factures en hausse…)
Et si les personnes actives, qui remplissent généreusement les caisses de l’État, se retrouvaient au cimetière, eh bien voilà pourquoi le gouvernement panique et télécharge sa peur sur nous.
Tout est une question de vision… et mieux vaut en rire !
Rester détaché ne veut pas dire que nous n’agissons pas
Ne rien prendre personnellement et rester détaché des commentaires et avis des internautes est l’attitude la plus saine. Se documenter soi-même sur le sujet et forger sa propre opinion aussi. La plupart du temps, les internautes expriment leurs pensées et leurs ressentis, et cela peut être reçu violemment par le lecteur, car cela dépend de l’état d’esprit dans lequel la personne se trouve. Cette violence n’est pas toujours consciente, les rédacteurs ne veulent pas particulièrement nous faire du mal.
La communication non violente (C.N.V.) n’est pas encore utilisée par tous. Cela nécessite d’ailleurs de bien maîtriser ses émotions. Souvent, les personnes qui veulent à tout prix imposer leur vision des choses souffrent d’insécurité, c’est mon avis. Et cette peur pétrifie le mental. C’est difficile de penser positivement pour certains, et pourtant nous allons tous devoir nous adapter et mettre en place un nouveau mode de vie dès maintenant. Fouiller en nous-mêmes pour trouver des alternatives qui nous rendent heureux et plus zen. Je suis très étonnée de lire sur mon propre mur des échanges entre mes connaissances. Je sens un malaise derrière leurs propos… Pourquoi prendre tellement au sérieux les commentaires des internautes ? À chaque commentaire que nous écrivons sur un mur, on peut et on doit s’attendre à une réaction, peu importe laquelle, d’un autre internaute. Que le commentaire soit rédigé violemment n’a rien à voir avec le lecteur, mais bien avec le rédacteur et son état d’esprit. La peur est fort présente.
Cette période de confinement fut un défi pour tout le monde. Dans la vie, on pourrait dire que chaque jour est un nouveau défi. Et pour les personnes qui n’ont plus de défis dans leur vie, à mon avis, la vie est fade. Trouver de l’harmonie dans sa vie au quotidien malgré les défis est ce qui me semble difficile, à moins de créer un espace et un environnement, internes et externes, favorables à cette harmonie. Tout un sujet… pour un prochain blog sans doute.
Les uns ont vécu cette parenthèse comme une bénédiction, d’autres ont eu plus de mal. En tous les cas, j’espère que chacun a pu déterminer précisément ce qui lui manquait pour être heureux et alerte pendant cette période de restrictions. En effet, c’est une des clés pour accéder au contentement profond de soi-même, où se trouve d’ailleurs la solution.
Phytothérapie ou antibiotiques ? La médecine par les plantes ou la médecine chimique ?
Je reviendrai toujours à ma propre expérience dans un pays où champignons, virus et bactéries prolifèrent facilement. Ayant vécu trois années au Sénégal, je n’ai jamais pris la tablette anti-malaria si fortement recommandée. Par contre, dès mon arrivée au pays, j’ai été suivie par un phytothérapeute renommé de Dakar. Je n’ai jamais été malade, mais j’ai vu des touristes contaminés par la malaria alors qu’ils prenaient justement cette fameuse tablette. De plus, le pharmacien sénégalais du village et moi-même avons vu quelques enfants qui souffraient chroniquement de problèmes de champignons. Les parents se ruinaient pour acheter des antibiotiques. En utilisant les remèdes de ce phytothérapeute, le problème fut résolu pour de bon, au grand soulagement de l’enfant, de ses parents, ainsi que de leur budget. Mon avis est que le meilleur moyen de rester en forme, c’est d’utiliser des plantes qui purifient et détoxifient l’organisme. Il y a aussi des exercices de respiration à explorer qui détoxifient le corps.
Les Yogis et Yoginis se soignent souvent par les plantes, une nourriture saine, vivante et détox. Nous évitons les antibiotiques, les opérations inutiles, les vaccins inutiles.
En quoi cela a-t-il quelque chose à voir avec le yoga ?
Eh bien, le yoga sert avant tout à améliorer la connexion avec soi-même pour améliorer sa relation avec les autres. Plus nous avons de l’harmonie en nous, plus nous allons attirer des personnes en harmonie avec elles-mêmes ; plus nous sommes positifs, plus nous attirons et nous sentons attirés par des personnes positives ; plus nous avons de l’harmonie en nous et pensons positivement, plus notre cœur est ouvert et plus nous sommes capables d’aider notre prochain, d’une manière ou d’une autre, avec nos propres moyens et nos propres limites, dans le non-jugement. Le yoga, au-delà des postures, c’est une histoire d’ouverture du cœur et de l’esprit, et de non-jugement avant tout. Le yoga, c’est aussi développer son plein potentiel, sa capacité à réfléchir en pleine conscience. On parle beaucoup de pleine conscience aujourd’hui : le confinement et le post-confinement sont un moment idéal pour tester nos connaissances en profondeur et notre zénitude.
Le yoga, c’est aussi créer son propre mode de vie. Créer son emploi du temps, ses activités, créer sa vie… Gérer sa santé, son mieux-être soi-même. Gérer son bonheur en somme. Nous sommes tous différents, et j’estime que nous avons tous droit à une médecine personnalisée tout en restant acteurs de notre propre santé. Se responsabiliser pour notre santé et notre immunité est mon mantra. Se responsabiliser pour la santé des autres à cause du manque d’information et de connaissances du coronavirus reste un sujet auquel chacun est invité à prendre une décision lors de la sortie d’un vaccin fiable et testé.
Alors, je vous invite à venir suivre les cours de Yoga 50+ ou les cours de yoga sur chaise 60+ avec « Yoga et Transition » pour nourrir l’artisan en nous. Pour aussi pouvoir continuer nos activités sportives et jardiner sans devoir souffrir ensuite, le plus longtemps possible. Pour pouvoir créer plus d’harmonie et de joie de vivre dans notre vie professionnelle et privée, tout en adoptant de nouveaux comportements dans les domaines où cela est nécessaire.
Nous appliquons les mesures d’hygiène indispensables dans tous les centres de bien-être et les centres de yoga.
Namasté.