Il n’y a pas de mode d’emploi miracle ou standard.
A l’heure actuelle, on trouve des conseils en ligne sur tous les sujets. Comment développer son entreprise ? Comment trouver l’amour ou du moins comment rencontrer quelqu’un qui nous plait et qui nous fait vibrer ? Comment plaire tout simplement ? Comment ranger sa maison, comment surmonter un burn-out ? Des personnes pour nous former, nous conseiller et des coaches, il y en a tellement…
Cependant, le meilleur coach qui soit, c’est notre intuition. Pour écouter celle-ci, il y a entre autres la méditation et le yoga. Et parfois il faut toute une vie pour arriver à mettre en place la vie que notre intuition rêve de vivre.
Alors, comment y parvenir malgré les moments douloureux et inconfortables que nous devrons sans doute traverser ? Comment traverser un espace non familier à nos habitudes ?
Vie idéale
Pourquoi attendre la retraite pour pouvoir enfin vivre sa vie ?
Le contexte économique actuel nous invite à inventer notre vie, à inventer notre job, voire à les ré-inventer.
Une vie qui répond à nos attentes permet d’ailleurs de vivre en meilleure harmonie et en connexion avec soi et avec les autres !! Le chemin pour créer cette vie où l’on peut mieux s’épanouir, c’est à nous de le trouver.
La toute première chose à faire, c’est bien de définir ses propres désirs et envies. Ensuite de les insérer dans sa vie, même à petite dose. Nous sommes les seuls à les connaître. Personne ne peut répondre à nos propres besoins pour nous sentir heureux. Rédiger une liste des activités qui nous font vibrer, nous boostent et nous portent est un bon début pour créer notre vie idéale. Cela sous-entend que l’on doit savoir ce que l’on veut dans la vie.
Cette liste, je l’ai faite en 2016. C’est un ostéopathe italien chez qui j’ai souvent fait halte lors de mes voyages de retraite et de formation en Italie, qui m’y a invitée. Je passais quelques jours à l’aller et au retour et un jour il m’a proposé de faire ce listing. Un inventaire de toutes les choses que je rêvais de faire au quotidien et que je pourrais insérer dans le style de vie que je rêvais de mettre en place, de créer.
Étaient mentionnés dans ce listing: faire du yoga, enseigner le yoga, continuer des formations en yoga et en Thai yoga massage, lire, écrire, voyager dans les lieux spirituels, jardiner, faire du sport, surtout passer du temps dans la nature, avoir plus de temps pour socialiser, discuter, participer à des projets collectifs, être active dans des réseaux de networking et d’entraides locaux.
Mettre en place un style de vie qui corresponde à notre propre mode de fonctionnement demande de faire de nombreux compromis. Cela peut prendre des décennies avant que l’univers réunisse les conditions optimales pour créer son rêve.
Aucune expérience de vie n’est un échec, aucune. Peu importe ce que l’entourage (et surtout la famille) raconte. La vie c’est comme un laboratoire, on expérimente des aventures de vie. La seule chose qui compte c’est d’être serein et en paix avec soi-même. Un projet peut nous rendre heureux au départ et devenir un cauchemar par la suite. Ce n’est pas grave du tout. Seule l’expérience de vie compte, aussi douloureuse et inconfortable soit-elle.
Job idéal
Depuis toujours je cherchais le job idéal.
A la sortie de mes humanités, j’ignorais totalement ce que j’avais envie d’étudier. J’ai finalement trouvé des études qui me plaisaient en sachant bien que je ne voulais pas vraiment enseigner toute ma vie. J’ai fait des études d’institutrice maternelle que j’ai adorées. J’ai enseigné 4 années. Ces études m’ont permis d’ailleurs de trouver du travail à l’étranger. Rapidement, j’ai cependant changé d’environnement de travail.
A l’époque, le domaine de la santé me fascinait déjà. Depuis mon plus jeune âge, le corps humain, son anatomie et son fonctionnement m’intéressaient. Alors je me suis dirigée vers l’industrie pharmaceutique, convaincue, à l’époque, que ce serait porteur pour la société et pour moi-même. Cette expérience de 2 années en Belgique m’a permis de facilement accéder à un job de rêve mais tout de même stressant au niveau européen. J’ai rapidement saturé dans cette vie ô combien confortable. Jouer au Djembé et suivre des cours de yoga m’ont permis de tenir le coup. Ce qui me manquait le plus, c’est le contact avec la nature et le calme.
Treize années plus tard, je suis partie ouvrir un centre de yoga au Sénégal. Un rêve fou d’aller vivre en Afrique depuis gamine. Ces trois années d’expérience extraordinaire m’ont suffi pour conclure que ce fut une expérience riche sur le plan humain mais que pour perdurer dans des pays pareils, il fallait avoir une force nerveuse que je n’avais pas car tout y est aléatoire.
Rentrée en Belgique, non certaine de lancer une entreprise, j’ai dû encore sortir de ma zone de confort pour oser me lancer ou relancer un nouveau projet dans le monde du yoga.
C’est très tendance aujourd’hui de créer son entreprise. Or, on observe que beaucoup d’entreprises ferment après un an, voire quelques années, si elles y sont parvenues.
Le plus important, à mon avis, c’est déjà de savoir ce que l’on aime faire. Car lancer son entreprise aujourd’hui exige une passion et représente un défi considérable.
Il est important aussi de diversifier les services que l’on propose et surtout de répondre à une demande. Avant de lancer mon entreprise, j’ai ajouté une corde supplémentaire à mon arc : la formation en Thai yoga massage qui est encore peu connue en 2020 en Europe. Quand je me suis lancée, j’ai commencé tout petit, petit. Au départ, j’ai commencé à donner des cours de yoga pour des personnes stressées ou des personnes de 50 ans et plus (Yoga 50 +). Ensuite, j’ai proposé des cours d’acroyoga parents et enfants qui ont un réel succès. Ensuite, j’ai lancé des cours de yoga sur chaise, une activité que j’ai bien l’intention de développer.
Aujourd’hui, mon projet s’agrandit pour ouvrir mon propre centre de yoga où je vais pouvoir aussi inclure d’autre cours comme yoga et musculation, marcher et yoga, yoga sur chaise à bascule et encore bien d’autres cours à l’intérieur comme à l’extérieur, toujours basés sur la philosophie du yoga.
Nous avons tous des obstacles à surmonter
La plus grosse difficulté que j’ai rencontrée lorsque j’ai lancé mon entreprise, c’est le manque d’espace et de confort pour organiser mes dossiers administratifs. J’ai vécu six ans sans bureau. Mon PC reposait au sol d’abord et sur une chaise haute ensuite.
Et une autre difficulté, c’est le bruit des voisins. Pour m’aider à vaincre l’inconfort généré par cette promiscuité (surtout pendant le confinement), j’ai trouvé du soutien et de l’inspiration dans le sport, le yoga et la méditation et les activités dont j’étais responsable dans l’ASBL Resanesco.
Aujourd’hui, j’ai un grand plaisir à m’occuper de ma comptabilité et mon administration grâce à un espace hyper bien organisé et également grâce au soutien du SEL, un réseau d’entraide dont je fus membre dès mon arrivée à Gembloux. Je lis ou j’entends que le fait de se retrouver seul peut être difficile pour certains. Pour ma part, j’ai toujours aimé travailler seule, il est vrai et je n’ai aucune difficulté à m’auto-booster. Cependant je suis convaincue que le réseautage en live comme les évènements organisés par le GEG, ou les salons d’entrepreneurs sont utiles tout comme travailler avec une ou plusieurs ASBL qui partagent les mêmes valeurs que celles que l’on défend (Résilience et Transition).
Relation amoureuse idéale
Qui a dit qu’il était facile de trouver le partenaire qui nous booste, qui nous écoute, qui nous challenge, qui nous comprenne, qui nous plaise, qui nous fasse vibrer ? Et surtout que la relation puisse perdurer ?
Parfois, il faut plusieurs expériences, voire plusieurs mariages et certainement plusieurs ruptures amoureuses, pour que le déclic se fasse chez nous pour trouver nos failles au lieu de trouver les failles chez les autres. Le plus grand défi pour tous, c’est d’oser braver nos conditionnements, nos formatages. Un mantra que j’ai beaucoup utilisé ces derniers temps est celui-ci : « Être mieux, attire le mieux ».
A l’heure actuelle où j’observe qu’il y a consommation de l’humain et que le libertinage est très en vogue, trouver un partenaire qui nous convient est un défi que certaines personnes abandonnent. Manque de temps, manque d’énergie, manque d’audace ? En tous les cas, moi je crois que l’univers met sur notre chemin les personnes qui nous conviennent et qui font résonner en nous le meilleur de nous-même comme son opposé. C’est tout un débat de trouver un équilibre entre les deux, tout en explorant toutes nos facettes, tout en osant fouiller en nous-même.
Véronique Kohn est une coach en relation amoureuse que j’adore et continue de suivre. Elle m’a énormément aidée à comprendre et vaincre mes failles. Un autre coach que j’ai énormément suivi en ligne c’est Ralf Smart. Chacun de ces coaches m’ont portée dans mon projet de vie pro et de vie privée. Je ne vais pas m’étaler sur le sujet vu que j’ai écrit tout un blog sur le sujet de la sexualité après 50 ans.
Définitions :
« Zone de confort » : zone où on se sent tout à fait à l’aise, protégé et calme. Zone où l’on favorise la sécurité matérielle et financière, émotionnelle et affective. Tout est réglé et tout roule, tout est organisé et on évite tout changement, toute confrontation, toute remise en question, toute critique du système mis en place.
« Sortir de sa zone de confort » : entrer dans une zone que l’on appréhende, où on ne se sent pas à l’aise et où on agit dans un certain inconfort. Zone où le sentiment de peur, stress, pression se fait sentir. Zone où l’on change ses habitudes, ses modes de fonctionnement, ses modes de communication, sa façon de penser en se dé-formatant et osant fouiller en soi. Exemple : Oser quitter son job sécur’, oser confronter sa famille, son conjoint, ses amis. Oser le dialogue, les négociations.
Remerciements :
Je remercie Isabelle Windal qui m’a beaucoup aidée avec les nombreuses séances de Reiki. Je remercie Michaël Brilot de l’agence marketing UPartner qui m’a encouragée à écrire les blogs et qui m’aide dans la gestion de mon site web. Je remercie mon Géobiologue pour avoir renforcé mon corps organique et donc psychique. Je remercie l’ASBL Resanesco avec qui j’ai eu la joie de partager de nombreux projets pendant 6 années et je remercie tout particulièrement le réseau SEL Gembloux qui fut et est toujours très présent dans ma vie pro et vie privée. Je remercie l’univers qui contribue à la réalisation de mon projet depuis le jour où l’idée est née.
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